Au terme de 2 décennies de recherche génétique qui ont permis de mettre en évidence plus de 200 anomalies génétiques, de nouveaux axes de travail semblent se dessiner pour les pathologies, dont certains autismes font partie, combinant susceptibilités génétiques et facteurs environnementaux :
- des recherches de traitement compensant des désordres génétiques, comme cela est en cours pour des maladies génétiques notoires (myopathie, syndrome de Rett, certaines formes de retard mental),
- des recherches pour identifier les causes environnementales qui favoriseraient le déclenchement de certaines formes d’autisme, et proposer des traitements réparateurs (recherche en immunologie et toxicologie),
- des essais de traitement via des molécules existantes dont certaines propriétés s’avéreraient utiles pour corriger certains désordres du métabolisme de certains profils d’autisme (voir par exemple les recherches sur le métabolisme du chlore et des traitements à base de diurétiques).
La Fondation Autisme, qui a soutenu par le passé des équipes INSERM et CNRS, en génétique notamment, mobilisera des soutiens financiers pour alimenter ces différentes pistes de recherche.